Vous m'en croyez capable?

Dans un peu plus de 6 mois, je vais relever le plus gros défi de toute ma vie…

A y est, j’ai pris ma décision. Nous avons pris notre décision, avec mon mari.

Le Vendredi 1er mai 2015, je courrai 42,195km !

Oui oui, vous avez bien lu. Nous avons décidé de relever ensemble ce défi épique : courir un marathon !

Nous n’avons encore aucune idée de si nous en serons réellement capables, c’est pourquoi nous nous laissons un peu de temps pour se préparer physiquement ET psychologiquement à franchir le fameux MUR que tous les marathoniens redoutent… enfin peut-être pas les surhommes kenyans mais en tout cas le commun des mortels ;)

J’ai choisi de nous inscire au Marathon de Sénart, dans le 77. Premièrement car c’est une course à taille humaine (Moins de 2000 participants), le marathon de Paris est peut-être plus « prestigieux » mais les 33 000 coureurs me font un peu flipper. Deuxièmement, pour son prix d’inscription abordable. On n'est jamais à l’abri d’une blessure ou d’un contre-temps de dernière minute qui nous obligerait à renoncer alors prendre le risque de fouttre 99 euros en l’air, c'est trop les boules ! Celui-là est à 36 euros. Troisièmement car il est tout plat ! Je crois qu’on ne peut pas faire plus plat. Il traverse plusieurs communes, uniquement sur bitume, avec un dénivelé positif de –de 50m. Quatrièmement parce que la médaille est super originale, confectionnée par la verrerie d’art de Soisy sur Ecole, ça donne envie donc ça motive ! Et enfin, parce que, vu la date, on nous offre un brin de muguet à l’arrivée! ;) Non c’est surtout que ça nous laisse bien le temps de nous entrainer.

Je me croyais déjà folle en tentant l’aventure semi-marathon, me voilà complètement dingue de croire que je serai capable de courir non stop pendant plus de 4H…

Enfin, fidèle à ma philosophie : « Dans la vie, faut prendre des risques sinon on se fait chier! », me voilà embarquée dans une aventure incroyable que j’ai encore du mal à réaliser. J’ai pris cette décision et si je vais bien, j’irai jusqu’au bout, je n’abandonnerai pas. Je relèverai ce challenge la tête haute… enfin… j’espère…

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